Création micro entreprise : les 11 conseils à suivre en 2025

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28 juillet 2025

Être auto-entrepreneur, c’est disposer de différents avantages que ce soit pour une activité commerciale, artisanale ou libérale. Pour vous aider dans la création de votre micro-entreprise, Abby vous propose 11 conseils à suivre lors de cette étape clé !

Anticiper la création de votre micro entreprise

1. Choisir une structure adaptée à votre activité

Toute activité n’est pas nécessairement compatible avec le régime du micro-entrepreneur. En effet, ce statut ne permet pas de déduire les charges (achat de matières premières, cotisations sociales, emprunts…) du chiffre d’affaires. L’entrepreneur doit uniquement déclarer les sommes encaissées.

Par conséquent, si votre activité implique des frais importants, mieux vaut envisager une autre forme juridique. Ce conseil est fondamental dès le début de votre projet de création d’entreprise.

2. Vérifier que votre activité est éligible à la micro-entreprise

Le régime de la micro-entreprise ne s’applique pas à toutes les professions. Avant de lancer les démarches, renseignez-vous sur la compatibilité de votre activité avec ce statut. En cas de doute, effectuez une simulation ou posez vos questions à des professionnels ou sur des forums dédiés comme celui proposé par Abby.

Soigner la relation avec votre employeur

3. Informer votre employeur en cas d’activité salariée

Vous êtes salarié ? Certaines règles encadrent le cumul d’activités. En cas d’emploi à temps plein, il est interdit de créer ou reprendre une entreprise sans l’accord explicite de votre employeur. Cette autorisation est valable pour deux ans, renouvelable un an.

💡 À savoir : Les œuvres de l’esprit ne sont pas soumises à cette limitation (Code de la propriété intellectuelle – L.112-1 à L.112-3).

4. Ne pas concurrencer son employeur

Même sans clause d’exclusivité, vous devez respecter une obligation de loyauté vis-à-vis de votre employeur. Il est donc interdit :

  • d’utiliser son matériel ou ses locaux
  • de solliciter ses clients
  • de porter atteinte à sa réputation ou à ses services

Ces bonnes pratiques sont essentielles pour éviter tout litige juridique ou disciplinaire.

Les obligations à respecter

5. Déclarer son chiffre d’affaires régulièrement

L’un des piliers du régime de la micro-entreprise est la déclaration de chiffre d’affaires. Elle doit être faite chaque mois ou trimestre selon l’option choisie. En cas de retard, vous risquez des pénalités, voire une majoration forfaitaire de vos cotisations.

Même si votre micro-entreprise n’a généré aucun revenu sur une période donnée, vous devez tout de même indiquer « néant ».

6. Déclarer l’impôt sur le revenu si vous avez opté pour le versement libératoire

L’option pour le versement libératoire vous permet de payer l’impôt sur le revenu en même temps que vos cotisations sociales. Les taux dépendent du type d’activité :

  • 1 % pour les ventes de marchandises
  • 1,7 % pour les prestations de services
  • 2,2 % pour les BNC

💡 N’oubliez pas de déclarer ce revenu dans votre déclaration d’impôts annuelle.

7. Choisir la bonne date de début d’activité

La date de démarrage influence plusieurs éléments :

  • votre régime social (ACRE)
  • le calcul de la CFE (Cotisation Foncière des Entreprises)
  • le délai de première déclaration

Prenez le temps de définir ce jour précisément pour optimiser vos droits et vos charges.

Les erreurs à éviter pour la création de votre micro entreprise

8. Ne pas indiquer vous-même le code APE

Le code APE est attribué automatiquement par l’INSEE selon l’activité principale que vous indiquez. Vous n’avez pas à le remplir vous-même lors de la création. Rappelez-vous simplement qu’il sert à classer votre activité à des fins statistiques.

9. Attendre 90 jours pour faire une demande d’allocations chômage

Si vous êtes demandeur d’emploi et que vous créez une micro-entreprise, vous devez attendre 90 jours après le début de l’activité pour pouvoir percevoir vos allocations. Ce délai correspond au temps nécessaire pour vérifier que vous n’avez pas encore encaissé de chiffre d’affaires.

💡 En cas de blocage par Pôle emploi, insistez : la loi est de votre côté.

10. En cas de dettes, pensez au Code de commerce

Les micro-entrepreneurs ne peuvent pas bénéficier de la procédure de surendettement classique. En revanche, ils peuvent s’appuyer sur le Code de commerce pour lancer une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire.

11. Développer votre activité pour rester dans le régime

Un micro-entrepreneur qui ne déclare aucun chiffre d’affaires pendant 24 mois consécutifs perd le bénéfice de ce statut. Même en l’absence de revenus, la déclaration reste obligatoire.

N’oubliez pas : votre régime reste actif tant que vous continuez à effectuer vos déclarations, même à « zéro ».

FAQ – Création de micro-entreprise : vos questions fréquentes

Peut-on cumuler salariat et micro-entreprise ?

Oui, sous certaines conditions et avec l’accord de votre employeur si vous êtes à temps plein.

Doit-on déclarer même un chiffre d’affaires nul ?

Absolument. L’absence de déclaration peut entraîner des sanctions, même si vous n’avez encaissé aucun revenu.

Comment choisir entre déclaration mensuelle et trimestrielle ?

Cela dépend de votre organisation. La déclaration mensuelle permet un suivi plus régulier, mais demande plus de rigueur.

Peut-on exercer plusieurs activités sous le même statut ?

Oui. Vous devrez simplement identifier une activité principale lors de votre inscription.

En suivant ces 11 conseils, vous poserez des bases solides pour la création et la gestion de votre micro-entreprise. N’hésitez pas à vous faire accompagner pour chaque étape : du choix du statut à la déclaration, en passant par les démarches administratives. Abby est là pour vous simplifier la vie !

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